Visite de l'exploitation maraîchère de la Famille BLED

Mathilde Bled fait partie d'une famille de maraîchers installée à Montreuil en Caux.
Dans le hameau de la Pommeraye, se trouve un havre de nature : herbes folles et fleurs entourent la grande maison familiale.
Les chats curieux accourent vers les visiteurs.
Mathilde nous accueille et nous guide vers les serres : semis, petits plans en attente de repiquage dans un coin, grandes lignes de pieds de tomates mais persil, petits pois,  concombres,  aubergines, oignons...
Il fait bon sous la serre, il pleut dehors : l'eau de pluie est récupérée, les arrosoirs attendent. Des tuyaux de goutte à goutte longent les lignes de plants : la gestion de l'eau est importante et limitée à l'essentiel.
Les fleurs sont partout : dans les serres, et près d'elles, pour attirer les insectes pollinisateurs.
Certaines fleurs protègent les cultures contre des maladies.
Les oiseaux aussi interviennent. Ils viennent se nourrir de chenilles dans les choux. Ils savent qu'ils trouveront cette nourriture dans les serres, ils sont bien malins 😉

Certaines cultures se font en plein champs. Mathilde explique que certaines parcelles sont en jachère,  la rotation des cultures évite l'épuisement des sols.
Partout des légumes sortent dun tapis " plastique " noir. Mathilde nous rassure et précise que ce film est en amidon donc biodégradable. Il évite le désherbage et favorise la pousse des légumes qui ne sont pas envahis d'herbes et profitent de l'eau de pluie. Il n'y a pas d'arrosage artificiel dehors.
Entre les champs, on trouve les fruitiers : framboises, cassis, groseilles,  rhubarbe qui forment des haies. 
On croise le père et le frère de Mathilde. Ils repiquent des plants de persil qui prendront la suite quand il n'y aura plus de persil sous serre. Puis ils préparent des semis.
Le travail est varié, et fonction de la météo, des invasions de limaces ou chenilles. Il faut travailler quand il fait chaud, froid, sous la pluie. Il y a beaucoup à faire à la fin de l'hiver pour préparer les semis, le printemps est chargé car il faut repiquer. Il faut accepter de "rater" un semis ou une récolte et recommencer. L'été est le temps des récoltes.
A tout ce travail de la terre, s'ajoute la préparation des paniers, des marchés. Retrouver les clients et avoir la satisfaction de "bien" les nourrir !